Après une dure journée de travail

Ooka mis un bout de temps avant de se rendre compte que la personne qu'il avait fait rentrer avec lui n'était pas Nara. Ce dernier étant déja rentré. Le manchot poussa l'autre type avec un grognement puis se dirigea vers sa table habituelle. Celle qui était à égal distance du bar et des barres ou les filles du Kaze s'accrochait pour danser.
Nara les rejoins.

"Toi malpoli? Je dirais plutôt que tu as un langage imagé."

Ooka rit, du rire de son père. Un rire propre à faire se retourner tout le monde vers leurs table. Il asséna ensuite une énorme claque dans le dos de Nara.

Aprés s'être rincé, aussi bien la gorge que les yeux. Ooka exulta en entendant Iruka inviter maladroitement Tsuki à danser. Les regards des autres clients se tournèrent une nouvelle fois vers leurs table en se demandant qui avait bien pu emmener un chien aussi bruyant. Ooka ne s'arrétait plus de rire et de frapper sur le dos de Nara pour lui faire partager son hilarité.

Yuuki sa serveuse habituelle arriva sur ces entrefaits. Avec le tissus qu'elle portait on aurait put en les cousant ensemble faire une petit mouchoir.
En la voyant Ooka manqua de s'étouffer avec son scotch. Le baiser et l'accolade le laissèrent halletant comme un chien oublier dans une voiture en plein soleil. Ooka se reprit, non sans peine et aprés avoir avalé plusieurs fois sa salive. Il présenta ses compagnons.

"Aha, alors là c'est mon ami Mizuhiko Narabaname, le type à la queue de cheval ridicule c'est Umino Iruka et la petite avec le pull horrible c'est Maeda Tsuki"

Ooka glissa adroitement et indécemment un gros billet à Yuuki avec un clin d'oeil.

"D'ailleur tu vas allez nous leurs chercher une bouteille de champagne parceque aprés avoir danser ils vont avoir soif. Ho et puis tu en prendra une pour moi aussi histoire que je fête comme il se doit les cinq ans du Kaze!"

Il glissa un autre billet à Yuuki avant de se tourner vers Nara et lui lancer une série de clin d'oeil aigrillard tout en lui pillonant les côtes à coup de coude.

"Mais c'est qui cette fille la ?"

Oui, dans certains cas "fille" était une insulte, pour Narabaname. C'était l'effet de son intense sentiment de supériorité masculine, comme a son habitude. Il était éberlué par la cagole. Il avait envie de taper un scandale. De rentrer chez lui.

"Non mais franchement ? C'est quoi ces manières pour une ex-Ninja ? J'te reconnais, t'étais de Kiri ... Aucune fierté ?"

Narabaname se rassit. Il aurait donné tout ce qu'il avait pour échanger sa place avec celui d'un mec normal. Plus devoir faire ce métier de merde, plus devoir faire semblant. Arrêter cette merde de prostitution mentale. Devenir un mec normal, suffisamment intelligent pour pas chercher les ennuis, pour se contenter d'un métier de merde, de se faire sous-merdifier par tout le monde. Il enviait Iruka en fait. un bon raté, bien comme il faut.

Une bonne solution vint a Narabaname pour solutionner le problème. En une fraction de secondes. Avant de laisser a quiconque le temps de réfléchir.

"Hey p'tite, excuse moi et rapporte nous plus a boire. Si t'es gentille, t'aura beaucoup de fric. J'suis pété de thunes après tout. Autant en profiter."

Alccol : 1 - 0 : Refelexion

"Hein ?"

Tsuki regarda Iruka de haut en bas et de bas en haut avant d'exploser de rire.

"T'es trop pété pour danser... Tu vas me marcher sur les pieds ou un truc comme ça et moi j'ai pas assez bu pour le supporter et... oh mais c'est quoi cette fille là ?"

*Pas la peine de me regarder comme ça ! Tu te crois belle, blondasse ?*

Ooka fit les présentations et la jeune femme croisa les bras quand il évoqua l'idée d'un pull moche. Au moins, elle elle ne s'habillait pas avec juste un gant de douche. En plus c'était le summum du mauvais goût, et cette fille était fausse ! Ou peut-être faisait-elle preuve d'une mauvaise foi due à une jalousie soudaine.

*Non, je vaux mieux qu'elle, MOI je me fais inviter à danser.*

Elle fit un sourire gentil à Iruka et finit par lui dire :

"Désolée hein... J'aime pas trop trop danser en fait."

Puis elle se tourna vers les autres, ne ratant pas Ooka qui faisait plus que draguer l'espèce de bimbo qui les avait rejoints.

*Elle se casse quand elle ?*

Elle lui lança un regard noir, n'osant pas le mouvement de main qui voulait dire "oust ! du balai !", avant de redevenir dans son attitude de légume, un peu coupée du monde. Là, elle s'ennuyait ferme.

Iruka était... Surpis ? Choqué ? Bourré ? Peut-être les trois. Toujours était il que même la superde blondasse aux beaux attributs lui avait semblé aussi passionnante que sa commode. Ou même moins, dans sa commode il y avait des mouchoirs. Bref, le rateau de Tsuki eut sur lui l'effet d'un mitraillage de kunai dont 95% avait atteint le coeur. Très vite il se morfondit dans son coin, puis bouda comme un gros gamin roulé en boule sur son pouf.

*Bouh... Tsuki m'a rejeté. Elle me prend pour un pochtron... J'ai été ridicule... Elle ne sait pas danser... Mais moi à peine et...*

OH !

Le cri avait surgi aussi spontanément que sa pensée s'était arrêté. Il pensait désormais apprendre à danser à la jeune femme. Correction : il ne pouvait apprendre à la ninja à danser en étant bourré. Sur ce point, elle avait au moins raison. Après sa brillante intervention, il se renforgna de nouveau. Au bout d'un moment sortit un bruyant :

HE !

Dans ce concours d'onomathopées utiles,il espéra que la bimbo remarque le billet qu'il tendait au dessus de sa tête. Tête qui se trouvait entre ses genoux alors qu'il était accroupi.

Je peux avoir une caraffe d'eau ?

Il attendit ensuite que sa commande lui soit délivrée, regardant discrètement ou pas Tsuki, les yeux à moitié larmoyants.

Alors que Ooka présentait ses amis, Yuuki hocha positivement de la tête et essayant de se rappeller leur nom. Parce que si ses doutes se confirmaient, ils risquait d'être ses meilleurs clients de la soirée. Sauf Tsuki qu'elle ne retint pas le nom. Elle risquait de lui faire la gueule toute la soirée, trop jalouse de son teint hyper foncé.
Lorsqu'Ooka lui tendit le gros billet, la serveuse manqua baver partout et ses yeux se changer gros signes de dollars. Ça y était. La soirée pouvaient enfin commencer. Et un petit calcul mental suffit à la blondasse pour savoir que la valeur du billet était beaucoup plus grande que celle de la bouteille de champagne. Et bien entendu, lorsque le deuxième billet fit son apparition, la serveuse manqua uriner dans tous les coins. Avec ce fric dans la main, elle donna un autre baiser sur la joue de Ooka avant de se tourner vers les autres.

Bon sang qu'elle aimait les hommes avec de l'argent.

Sauf Nara, qui venait de l'insulter carrément. La fierté.. quelle fierté? Et lui, il en avait plus? Yuuki, les sourcils froncés, allait lever son bras et faire signe à un gardien de venir sortir ce salaud lorsque Nara se reprit en excuses. Un sourire normal revint sur la visage de la blondinette, qui mit cet écart de comportement sur le fait de l'alcool qu'il avait du boire un peu plus tôt. Elle s'approcha alors de lui pour lui glisser dans l'oreille:

« Et toi, faire le beau à la télé et de te faire courir après par toutes les minettes en chaleur que tu croises, ça te plais ce rôle là? La fierté, on en reparlera mon grand.. »

Et puis, un peu plus fort pour que tout le monde l'entende:

« Bien sûr chéri, je t'apporte un spécial juste pour toi! »

Yuuki ne manqua pas non plus le billet qui volait au dessus de la tête d'Iruka. S'il y avait bien quelque chose qu'elle voyait de loin, c'était bien ça.

« Tout de suite mon mignon. » dit-elle.

Évidemment, elle remarqua qu'il ne semblait pas bien aller. Était-ce à cause de Tsuki? Sans doute. Qui irait bien étant accompagné avec une fille aussi moche et mal habillée? En tout cas, ce n'était pas le genre de personne avec qui Yuuki oserait sortir. Iruka semblait avoir honte d'être avec elle, et Yuuki le comprenait parfaitement. Il y avait tellement de filles bien plus jolies dans la vie comme elle-même, elle-même et.... elle-même!
Enfin, elle avait de l'alcool à servir. Elle se dirigea alors vers le bar pour aller chercher la commande de cette table, les laissant seuls tous les quatre.

Ooka grogna. Non pas un grognement amusé ni même un grognement grognon ou un grgnement pour combler un silence ni un grognement plein de sous entendu; ce fût un grognement lourd de sens, un grognement purement animal. Un grognement qui ,en loup, se serait traduit par "Hé ducon si t'approche de cette carcasse avant que j'ai fini de manger je t'arrache les deux oreilles". Il se mit à tambouriner qur la table en fusillant ses trois compères d'un regard ou le risque de coma éthyllique n'était pas la seule menace.

La bouteille de scotch connu un énième trajet vers le verre, et le verre se jetta contre la bouche d'Ooka pour y abandonner son liquide alcoolisé et vaguement goutu.
L'ancien ninja claqua la langue pour signifier son appréciation puis il cogna le verre sur la table. Lorsqu'il parlait sa voix était véxé, bien que rendue pateuse par l'alcool.

"' 'Coutez moi.... 'nest là pour s'amuser. C'est quoi s'te façon qu't'a Nara de faire la vierge.... La vierge.... Chose là... Eclaboussée! De faire la vierge éclaboussée. On est au Kaze bordel! Une boîte de Streap-Tease La putain de bordel de plus grand boîte de Streap-Tease d'ce c'té là d'l'enfer! C'le temple d' la débauche! 'tain mais Nara mais bien sur qu'les serveuses sont aussi couverte que..... Que..... Qu'le ciel de mon 'tain d'désert! Bien sur qu'elles jouent les... les .... Les à guichets fermés! T'attendait à quoi? Y s'rait temps d'rreter de jouer les... Trucs là..... Les moules fongiques du passé! Les ninjas n'existent à la place ya qu'notre putain d'cinéma et les ceux qu'ont pas une belle geule comme nous deux bin y font s'qu'ils peuvent! Ta fierté d'ninja t'la carre au cul, et t'la noies dans l'alcool! Pis ensuite tu t'enfouis la tête dans la plus grosse paire d'nichon qu'tu peux trouver parcequ'n'est là pour s'amuser!

Ooka reprit sa respiration et un verre. Il se leva ensuite moins titubant que d'habitude et se mit à secouer Iruka dans tout les sens.

"Et toi s'pèces d'abrutis s'tu veux boire d'l'eau f'llait rester chez toi! T'es la honte du Kaze! Bouge toi l'cul un peu! T'es pire qu'un.... Un machin là qui bave et qu'a une coquille! Alors tu vas m'faire l'plaisir d'rreter d'chialer parceque s'tu chiales comme ça pas étonnant qu't'ai b'soin d'eau et l'type qui boit d'l'eau à ma table et bin et bin.... Et bin l'est plus à ma table! Ooka se tourna alors vers Tsuki sans cesser de secouer Iruka.

"Et toi! Toi tu vas m'faire le plaisir d'virer ce pull qui doit t'tenir chaud et d'aller sur la piste pour danser comme un conne avec ce con qu'est même pas fichu d'dire qu'il te trouve jolie!

Sans autre forme de procés Ooka Jetta Iruka sur Tsuki et les chassa tous les deux vers la piste de danse à coup de pieds.

"Allez laissez Papa tranquille et amusez vous bandes de moules! Si j'vous vois rev'nir je vous attache ensemble par les ch'veux compris?

Ooka se rassit à table et, voyant que sa bouteille était vide il hurla:

"Et Alors ça vient mon Champagne? Et j'veut une Danseuse sur ma table là tout d'suite!!"

Narabaname trouvait toujours la compagnie d'Ooka agréable. Rectifications. Presque toujours agréable. Et a ce moment précis, Narabaname avait une sérieuse envie de lui enfoncer un quelconque objet pointu dans la gorge. Comme cela, juste pour le fun.

"Nan mais ho ... Heu hein zut ! Ok hein ! D'abord, c'est vierge effarouchée, tas de vin frelaté. Pis je te zute, non mais ho. on était les putains de rois du monde ! Tu vas pas me dire cela te manque ? J'veux dire, pendant les 5 minutes par mois où t'es pas putain de plein, barrique pourrie ! Les rois de ce saleté de monde ! Pas un des gens d'ici m'auraient regardé comme cela ! Zut de crotte quoi. A la place, j'fais le paysan devant une caméra a la con pour des débiles sur nourris ! C'est sur que vu que t'es tout le temps a 5 grammes, tu te rends pas compte a quel point c'est jambon de dégradant ! Ze goddamns kingz of ze weurlde ! Et je joue les effarouchées si j'en ai envie. il en faut plus qu'une grosse paire de seins, un joli sourire et une bouteille de champagne très haut de gamme pour me satisfaire."

Narabaname brassait de l'air, les poings serrés. il aurait voulu massacrer la moitié de la clientèle et se suicider sur le patron. Un putain de feu de joie pour finir avec ces conneries. Soudain, il sentit une pression dans son dos et tomba vers l'avant. Au lieu de toucher le sol, il s'enfonça tête la première dans une poitrine rebondie. Ses bras se mirent a baller.

Personne ne put entendre le "Merci Ooka" que Narabaname lâcha.

En fait, un grosse paire de seins pouvait très bien faire son affaire.

Tsuki n'avait pas eu le temps de culpabiliser d'avoir fait pleurnicher Iruka qu'elle se retrouvait avec lui dans les bras, projetés en plein milieu de la piste de danse. Elle finit par être obligée d'enlever son pull pour se retrouver seulement avec son chiffon noir sur le dos. De toutes les manières elle avait l'air d'une sale clocharde de quinze ans au milieu de tout ce monde bien habillé - plus Iruka. Et là, elle se mordit la lèvre, il y avait un petit hic.

*Merde mais comment on fait ? Qu'est-ce qu'on est censés faire au juste ?*

"Alors euh..."

Elle attacha son pull autour de la taille, en profitant pour regarder les autres gens, l'air de rien. Mais elle ne comprenait pas plus comment elle devait s'y prendre, en tout cas, ça semblait aussi difficile que de trouver une raison valable à sa présence ici. Elle aurait mieux fait de rester cloîtrée dans sa caravane toute seule. Oui, là elle avait besoin de solitude.

"Attends deux secondes, j'vais aux toilettes..."

Elle tourna un moment en rond dans la boîte, croisant jeune filles indécentes et types bourrés avant de se rendre à l'évidence : elle ne trouverait jamais ces fichus toilettes ! Se demandant un instant où était son cavalier désigné, elle se rappela qu'elle n'avait pas envie de passer pour une cruche devant tout le monde, elle n'était pas à sa place... Elle revint en boudant à sa chaise d'origine, attrapant un verre qui traînait pour boire dedans, sans vraiment savoir à qui il était.

Iruka, à défaut d'avoir pu avoir une pelle, s'était prit un deuxième rateau. Deuxième rabaissement. Il était certe parfaitement compréhensible après tout qu'une jeune fille ne veuille pas de son ancien professeur ! Qu'est ce qui lui était donc passé par la tête ! Et puis bon... Vu la boîte, il pourrait bien se rattraper sur une ou deux gourdiches présentes. Ou pas. Il s'en fichait des gourdasses sappées avec deux feuilles de PQ en tout et pour tout ! En tant que véritable gentleman, il ne devait vraiment être fidèle qu'à ce que lui disait son coeur. Mais alors, que foutait il là ? N'était il pas présent dans le pire lieu immaginable avec deux spécimens des plus étranges ? Si ? Donc il fallait qu'il en profite ! Et depuis quand un être humain normal arrive-t-il encore à penser normalement dans ce genre d'ambiance ? Râlant une nouvelle fois, Iruka se dirigea vers la table, choppa la première bouteille d'alcool qui lui passait sous la main. Il s'en servit un grand verre qu'il but d'une traîte. Puis il s'adressa aux trois attablés.

Désolé, mais il semble que Tsuki m'ait encore filé entre les doigts ! Chuis vraiment aussi nul ?

Il appréhendait la réponse, mais déjà l'alcool appaisait sa douleur. Quitte à se torcher, autant que ça serve à queque chose. Voyant que les autres étaient trop "occupés" pour répondre, il se releva.

En fait, laissez tomber...

Puis il se mit à chercher la fugitive dans toute la boîte. Les biimbos qui tentaient de le draguer, les machos qui le bousculaient, se moquaient de lui, d'autres qui lui proposaient de la drogue... Mais franchement, qu'est ce qu'il foutait ici. Il n'avait qu'une envie, retrouver Tsuki et sortir d'ici pour entretenir un semblant de conversation à peu près pas trop dévié par les nombreux verres qu'il s'était enfilés. Au bout de trois tours de salle et une migraine effroyable, il se retrouva projeté par un gros mec bien musclé au bout d'un couloir ou la petite enseigne "Toilettes" commençait, ou peut être finissait de tomber. Se jugeant à peu près au calme, il se posa contre le mur et regarda le bonhomme bodybuildé danser avec deux hotesses encore moins vêtue que celle qui était à leur table (si c'était possible). Les voyant sans les voir, sa voix s'éleva toute seule, couverte par le brouhaha et la musique ambiante.

Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter çaaaa !!!!!!!!!!