Après une dure journée de travail

[Imaginez que KG est un grand film.
Imaginez que votre personnage n'est qu'un simple acteur.]

Le grand Chuunin plaqua ses mains sur le bas ventre et y envoya son chakra. La vessie de la Kunoichi explosa et elle rependit ses entrailles sur le sol.

"Ahah vil faquin ! Ta mère t'as jamais dit qu'il fallait pas se retenir ?"

Un grand COUPEZ retentit dans la salle, tandis que des dizaines d'ingénieurs se mirent a devenir des abeilles réparant la ruche. Une greluche s'approcha de la grande asperge et commença a l'assommer.

" Quel magnifique journée hein ? Et quel magnifique jeu ? S'me donne des frissons quand vous touchez le bas ventre comme cela ... Vous voulez pas boire un coup avec moi après la journée.
- Mais ferme donc ta bouche malpropre ! Et lache moi la grappe ou j'te tabasse."

Déçue, la jeune femme retourna travailler, insultant le grand dans son dos. Pendant ce temps, le jeune homme prit une douche et commença a ranger ses affaires dans son casier pour retourner chez lui. Décidément, personne n'avait plus aucun respect pour les ninjas depuis la chute des villages. Obliger de faire le saltimbanque pour des gamins idiots.Fermant son casier, il tomba sur un(e) de ses camarade.

"Quelle journée ..."

"M'en parle pas !"

Adossée à son casier, Tsuki enleva sa perruque rousse et la tint avec sa bouche pour pouvoir défaire son chignon et le remplacer par une tresse. Une fois sa séance de coiffure express terminée, elle reprit la perruque qu'elle se mit à tripoter machinalement. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi ils avaient tenu à ce qu'elle change de couleur de cheveux. Quand elle avait pris ce rôle, c'était juste pour faire quelque chose de sa vie, vu que les ninjas n'étaient plus vraiment sollicités, mais parfois, elle regrettait d'avoir été sélectionnée à cette audition. En sortant son portable de sa poche, elle put se rendre compte de l'heure.

"Ca va être l'heure de pointe là. Donc je suppose que y a encore un programme télé ou je ne sais quoi qui va vouloir en choper trois d'entre nous pour nous caler dans son magazine à deux ryos... L'autre nulle du maquillage va vouloir nous tartiner la gueule... C'est toujours la même chose..." disait-elle, mi-blasée, mi-agacée.

*Calme-toi... respire...*

Elle serra plus fort sa perruque, puis se rendant compte que ce truc lui tenait vraiment chaud, elle s'en débarrassa en le posant sur le haut de son casier. Il faudrait aussi qu'elle se change. On l'avait mise dans un rôle qui ne lui allait pas du tout : à cause de sa petite taille, on avait décidé qu'elle ferait une gamine et elle était obligée de porter ces affreux vêtements roses. Vivement que tout ça soit fini et qu'elle puisse retourner dans son appartement et jouer à des jeux en réseau ! De toute façon, vu le salaire qu'elle allait toucher, elle pourrait facilement passer un an sans travailler. Ce n'était pas comme si c'était un film d'art ou expérimental, c'était une grosse production. Sans réel scénario.

Un peu cruche cette Tsuki, mais sympa. Par contre, elle était franchement spéciale. Un espèce de nerd, qui avait en tout cas perdu toute fierté de ninja. M'enfin bon, elle avait perdu complètement la boule, ce qui était rare parmi les ex ninjas, et elle était d'une compagnie assez agréable.

"Moi, j'ai fini ma journée. La prochaine qui veut me faire tourner ce soir, j'lui ouvre le crane en deux et j'joue au petit peintre avec son cerveau."

Le tout bien entendu des jurons habituels de Narabaname. Jurons qui étaient surement la cause de son abscence de toute relations sociales, mis a part les ex ninjas. Peu étaient ceux capable de suporter plus de 5 minute l'espèce de diarrhée nauséabonde, ramassis d'insultes, de jurons et d'aigreur pure, le tout accompagné d'un humour noir, qui jaillissait de la bouche du jeune vieux.

Narabaname passa la main dans sa barbe courte, et regarda l'heure a sa montre.

"Tsuki, si cela te tente, on va boire un coup avec Ooka après la journée. T'peut v'nir si tu veux, bordel de zut."

Oui, toujours un petit juron.

Une odeur de tabac froid et d'alcool entra dans la piece. Rapidement suivi par son propriétaire. Zangyaku Ooka star de la trilogie du ninja manchot, entra en titubant dans la pièce.

"Ho Ho... Ce soir c'est pas juste un verre.... Ce soir c'est la soirée anniversaire du Kaze! Ce soir la plus grande boîte de Streap Tease mixte du monde fête ses cinq ans. Ce soir c'est Saké musique et compagnbie légère! Tsuki Viens avec nous? Tant mieux il me reste des invitations.

Ooka s'assit, s'effondra, sur l'un des siège. Il sortit une cigarette de luxe et l'alluma. Brulant littéralement son argent. Il souffla la fumée et s'amusa à faire des rond de fumées.

"Par contre euh.... Vous comptez pas y allez comme ça hein?"

Tsuki écouta Nara avec admiration : il arrivait à se débarrasser des gêneurs avec une facilité ! Depuis maintenant un moment, la jeune femme était une planquée qui fuyait les gens et repoussait à plus tard ce qui ne la motivait pas du tout. C'était un peu comme les bombes désodorisantes qui se contentaient de masquer les mauvaises odeurs, Narabaname, lui, était une bombe désodorisante qui éliminait les mauvaises odeurs ! En cela, elle le trouvait vraiment cool, même si parfois son côté aigri l'agaçait un peu, elle avait du mal à supporter ceux qui râlaient plus qu'elle. Finalement, il lui proposa de boire un coup avec Ooka.

*Boire un coup ? Sortir dehors ? Alors que je peux me terrer dans ma caravane avec ma DS ? Y a le wifi dans leur bar ?*

C'était une des choses qu'elle déplorait : il n'y avait pas de connexion internet sur ce plateau et elle était obligée de marcher jusqu'au cybercafé du coin pour se connecter ! Sauf qu'elle n'avait pas un rond. Elle repensa à sa jeunesse, du temps où elle n'était pas encore une mollassonne, puis elle n'y pensa plus parce que cet ivrogne de Ooka venait de s'incruster. Finalement, dans un élan de sociabilité, elle lança :

"Je viens si vous m'invitez !"

*Il a dit quoi à propos de sa boîte ? Ma manie de pas écouter quand on me parle... 'fin on s'en fout, j'me calerai dans un coin... Mieux vaut pas trop faire la chiante avec mes collègues... Paraître normale, oui avoir l'air tout à fait normale...*

Décrépitude. Tout ce que Narabaname aurait pu dire a propos de Ooka s'ils n'étaient pas copains comme cochons. Tout le ressentiment que Nara et Ooka avaient pu accumuler était parti a la chasse d'eau, avec les litres de vomi qu'ils avaient rendu ensemble, après de trop fortes soirées. Néanmoins, il conserva tout son sérieux.

"J'ai pas de conseils niveau stylisme d'une vielle tante cocaïnomane, sac à vomi"

Puis il se fendit d'un sourire et donna l'accolade a son ami. Comme d'habitude, le simple fait de s'approcher d'Ooka faisait monter le taux d'alcool dans le sang d'un individu normal au dessus du seuil légal et vous filait direct un cancer des poumons. Mais c'est ce qui faisait son charme.

"Plus sérieusement, tu sais très bien que je dois sortir en souillon si je veux pas me faire agresser par ces putains de groupies ... On devra passer par ma saleté de baraque avant, bordel de zut. Faut que je mette des saloperies de vêtements classes, j'ai dieusement pas envie de rentrer seul comme un con ce soir."

Groupies ? En effet. Narabaname avait fait un carton dans une série pour minettes pubères, puis avait enchainé avec des films d'action assez nanardesques, mais ayant rencontré un certain succès ("con de public d'idiots finis" comme avait dit l'intéressé.). Narabaname sortit un chewing-gum de sa poche, mit ses lunettes de soleil au prix trop indécent pour être cité ici et commença a mâcher.

"Pis Tsuki, bien sur qu'on t'invite, s'pèce de parasite monétaire. Allez, on va dans le putain de parking trop froid prendre mon ignominie de voiture a la con."

C'est ainsi que Narabaname se dirigea vers le "putain de parking trop froid".

Ooka eut un grognement affectueux en embrassant son ami. Puis il poussa un rôt sonore avant de jeter son mégot par terre. Il posa son regard embrumé sur Tsuki puis parla d'un ton amusé.

"Hoquet, on passe chez toi, d'ailleur tu pourrais me preter une chemise propre? Celle avec le dragon dessus. Ah et tes pompes en croco aussi. Et des sous-vêtements quand j'aurais pris ma douche? J'ai un chouette froc que je viens de m'acheter mais rien d'autre.
Ah euh bien sur Tsu qu'on t'invite mais prends ta carte d'identité hein?
Tu va voir c'est génial le Kaze, tu n'as jamais vu ça je suis sur! Même sur internet! Puis il y a un sacré cocktail qu'il serve en feu! Ho et puis un autre qu'on doit boire dans le nombril des gens! Tu vas voir Tsuki avec moi tu vas t'éclater! "

Ooka eut un rire semblable à l'aboiement d'un chien. Il se pencha ensuite vers le sac en papier qu'il avait emmené. Il en sortit un pantalon sublime griffé Empouri Armanouche. Qu'il montra a ses amis.

" La classe hein? 300 sacs qu'ils m'a couté ce petit bijou! J'voulais m'acheter d'autre truc mais ils avaient plus ma taille ces imbécile? Plus ma taille. Alors j'ai un peu foutu le bordel dans leurs magasins, c'est un scandale quand même! Plus ma taille! Celui là il me va par contre regarde ça!"

Sans autre forme de procés Ooka retira son vieux falzar pour enfiler le propre. Il s'échina à le fermer d'une seule main puis réagit et se mit à suivre Nara.

"On prends ta caisse? Génial! C'est moi qui conduis! J'ai récupéré mon permis!"

Rassurée sur le fait qu'elle n'aurait pas à piocher dans l'argent réservé à payer son abonnement internet, Tsuki fut tout d'un coup un peu plus enthousiaste. Par contre, il faudrait réellement qu'elle se change. Tout en écoutant le reste des choses plus ou moins intéressantes - "boire dans le nombril des gens" ? - la petite femme fouillait dans son casier pour finalement trouver une longue robe noire sans forme et un peu déchirée sur le bas qu'elle enfila par dessus le reste avant le retirer l'affreux pantalon rose en toute discrétion pour le faire rejoindre la perruque d'un tout aussi mauvais goût.

Juste après avoir enfilé son pull rouge - celui qui lui allait depuis ses treize ans, enfin, elle avait du rajouter quatre ou cinq rangées de mailles pour qu'il ait l'air grand - elle se rendit compte qu'ils s'apprêtaient à partir. Elle dut faire deux trois grandes enjambées pour arriver à leur niveau et remarqua alors le fameux pantalon de Ooka dont elle avait entendu les commentaires pendant qu'elle se changeait.

"Ah ouais... cool..."

*En fait il a rien de spécial...*

Les marques de vêtements ça ne la connaissait pas, elle portait souvent les mêmes fripes qui avaient déjà servi au moment où elle en faisait l'acquisition. Elle blêmit au moment où l'autre alcoolique dit vouloir conduire.

"Non !"

*Mince, si j'avais pas eu la flemme de passer mon permis, j'aurais pu dire que je voulais conduire... Vite une excuse !*

"Je vais être toute seule derrière sinon..."

Lui, conduire ? Autant se coller une balle de suite. S'il n'était que manchot ou alcoolique, pourquoi pas. Mais la réunion des deux vous emmenait directement au cimetière.

"Mais t'as vu ta putain de gueule de poivrot ? J'ai pas envie de crever aujourd'hui, vieux rat immonde. J'dois encore faire chier les putains de connards de glandu d'ici. Pis ces cons de la prod' seraient capable de me faire un procès, même mort. Donc je conduis. T'iras derrière avec la gamine."

Gamine. Étrange, en y pensant. Il connaissait la gamine depuis ses 14 ans, et elle ressemblait a une personne fauchée en pleine puberté. Elle était pas moche, mais s'aurait été comme violer une gamine. Et si Nara avait la plupart des vices répertoriés dans ce bas monde, il n'avait pas celui la, se taper des filles en dessous de la majorité. (Même si , l'alcool aidant, sa notion de la majorité acceptable variait. Néanmoins, et il s'en enorgueillissait, aucun juge ne l'avait reconnu coupable, et ce malgré les 27 procès. "Putains de feuilles de choux a la con de merde", dixit notre Ninja).

Ils arrivèrent dans le parking et allèrent a coté de la voiture de Nara. Une sportive italienne, de couleur bleu, intérieur en moumoute de Yéti. Bref, le genre de merdes que l'on achetait pour faire semblant d'être intéressant, quand on avait une masse de fric a jeter a la poubelle.

"Voila ma putain de voiture. Ooka, t'as pas intérêt a craper encore l'intérieur avec ton vomi, ou je te le refait passer par les yeux, fistule porcine avariée. Gamine, tu vas monter devant, au cas ou ce tas immonde de déjections canines doive se vider."

Accompagnant la parole du geste, Nara grimpa en voiture, non sans lâcher un autre chapelet de juron sur la vie, l'univers et le reste.

"Raaa toujours pareil j'ai vomi qu'une fois. Et en plus c'était la faute a tes sushis pas frais!! 'fin tant que tu me files tes pompes en croco."

Ooka regarda Tsuki de haut en bas puis siffla d'appréciation. Il tiqua cependant en regardant le pull informe. Il alluma de nouveau une cigarette, histoire d'enfumer tout le monde dans la voiture, puis s'affala dans la voiture sus-dites avec un grognement de plaisir. Ou il entrprit de mettre des cendres un peu partout avant de trouver le bouton d'ouverture de la fenêtre et de passer son bras par l'ouverture.

Sur la route, Ooka fuma sa cigarette puis se remis à parler

"Et oui, mes affaires sont toujours dans ma villa à la montagne. Du coup j'ai rien à me mettre. Rien à me mettre et ils ont pas ma taille! Dis Tsuki tu as ces problèmes de taille toi au rayon enfant? Raaa j'ai soif il y a rien à boire dans ta tire? Tu me prèteras une chemise en lin? la noir à col mao que je t'ai offert? Ah et tes pompes en croco hein? elles iront bien avec mon super falzar."

Un bruit étrange, une odeur nauséabondes, et Ooka passa sa tête par la fenêtre en poussant son rire semblable au hurlement d'un chien.

Tsuki regarda avec envie la voiture de Narabaname. Si elle pouvait la voler et la revendre... Enfin non... Avec tous les acteurs friqués du tournage, elle n'allait quand même pas faire ça à quelqu'un qu'elle appréciait ! Puis... oui c'était moins facile en vrai... Elle avait oublié ce détail... De toute façon, normalement elle n'aurait plus besoin d'argent pendant un moment après avoir survécu à ce tournage qui lui tapait réellement sur les nerfs. Toujours en était-il qu'il avait dû dépenser pas mal pour ce truc fluo en poils de cul. Un peu du même style que la perruque qu'on devait lui faire porter quoi ! Finalement elle s'installa devant.

"Erf... T'es sûr que tu vas pas tout dégueuler là ?" demanda-t-elle à Ooka.

Alors qu'elle le regardait du coin de l'oeil, elle n'avait pas vu qu'il louchait sur elle de façon bizarre. D'ailleurs, elle ne remarquait pas ce genre de choses. Elle ne mit pas longtemps à fouiller dans son sac pour trouver son portable. Là, elle se mit à se faire un petit Tetris histoire de passer un peu le temps pendant la route, sans faire abstraction de ce qui se disait derrière elle.

"Hein ? Rayon enfant ? Euh ouais ouais..." marmonnait-elle en essayant de faire ses lignes au mieux possible.

En fait, elle ne sortait pas faire les boutiques et quand ça devenait vraiment nécessaire, plutôt mourir que d'aller dans un repère à mamans gaga ! Alors elle prenait des habits d'adultes et les rajustait. Ou bien elle gardait les mêmes trucs depuis qu'elle était petite. Et là, Ooka lâcha un pet majestueux. Au début, la jeune femme éclata de rire et quand l'odeur parvint jusqu'à son nez, elle mit le bras devant, tout en essayant de garder les mains fixées sur ses touches pour ne pas perdre. C'était une position assez inconfortable.

"Aaargfh ça pue !"

*Aaah aah je suis en train de perdre ! Oh non j'étais au niveau 32 en plus ! Raaaaaah !*

Elle rangea son téléphone pour plaquer sa main librement sur sa bouche et son nez.

Narabaname se souvenait maintenant pourquoi il avait un jour juré de refuser l'entrée de sa caisse a Ooka. Son ami, bien ue très sympathique, était un cyclone de destruction pure, ravageant tout sur son passage. Un vrai nuage de sauterelles puant l'acool grand luxe et le tabac.

"Mais t'es trop con, déjection de plumeau des iles ! Ma caisse ! Tu la défonce, j't'enlève l'aut' bras moi, débilo de premier ordre. Putain, s'coute la peau des couilles du prophète ce genre de merdes a la con."

Narabaname passa le reste du court trajet a jurer contre tout et rien, "cet enculé de motard qui savait pas diriger sa saleté de bécane", "ces putains d'oiseaux qui criaient", ou encore "cette conne de voiture qui va pas bordel d'assez vite". Il arrivèrent assez vite a l'appart de Narabaname. dans le quartier chic. Un truc pas forcément grand, mais assez bien meublé. Sobre, en tout cas bien plus que la voiture (qui éait elle, bien entendu, un modèle de luxe idiot et d'autosatisfaction vomitive.)

"Allez dans le fuckin' salon, et prenez vous un putain de truc a boire. Ooka, tu sais ou est ma fuckin' garde robe, mais je la vide d'abord."

Narabaname entra dans sa chambre et s'habilla. Rien de clinquant, juste de beaux habits bien taillés. Il profita du répit pour tailler sa barbe, et s'admira un peu dans le miroir, remettant son piercing de arcade avant de retourner dans le salon en poussant un leger "J'suis putain de prêt !"

Iruka en avait vraiment plus que marre des journées pourries qui se succédaient sans aucune distinction. Ne sachant rien faire d'autre dans la vie, il avait continué à enseigner à une bande de gamins irrespectueux et insolents les rudiments de la vie en société. Après en être presque venu au point de frapper les mômes après deux semaines de boulot, il décida de faire un break. Il irait revoir ses potes de toujours. C'est donc un professeur aigri qui entra d'un pas décidé dans le bel appartement de Narabaname. Avant de sonner à la porte, il vérifia son apparence. Il ne voulait pas faire tâche. Son maigre salaire ne lui permettait pas de s'acheter de beaux vêtements, mais il n'était pas non plus au point de faire des cosplays avec les rideaux du salon. Il avait son habituel accoutrement : pantalon noir bien habillé et chemise blanche déboutonnée en haut et les manches retroussées. Jugeant cela correcte, il vérifia quand même que ses cheveux, maintenant redevenus longs, étaient bien maintenus en place par l'élastique. Bien. Tout semblait bien. Il sonna.

Nara ! C'est moi, Iruka ! Ouvre si t'es là, j'ai emmené un pack de bière !

Il tambourrina la porte dans l'attente d'une réponse. Et pour ceux qui se demandent la provenance du pack de bière, et bah sachez que quand un prof s'ennuie après les cours, son premier reflexe est forcément d'acheter de la bière.

Ooka se contenta de rire comme un glandu aux insultes de son amis.
l'arrière de la voiture italienne était devennu un cendrier puant quelque peux le pet.

Enfin arrivé à la villa. Il réussit à s'extirper de la voiture aprés quelques ratés. Il ne prit même pas la peine de fermer la porte, cracha par terre et, une cigarette au bec il tituba jusqu'a la maison. Là il se dirigea droit vers le bar.

Il ouvrit ce dernier avec un grognement d'anticipation et se servit un verre de scotch "on the rock". Ce qui est bien quand on était une star de la trempe de Mizuhiko Narabaname, en plus d'avoir pour amis un fetard invétéré n'ayant pas décuvés depuis deux ans. C'était que même dans un bar à température ambiante les glaçons contennus dans le seau à glaçon du bar ne fondent pas.

Ooka servit ensuite un verre de saké à Tsuki et quitta le bar sans prendre la peine de ranger. Ranger ça n'arrivait qu'aux autres.

Il tituba dans la maison en touchant à tout et en mettant des traces de verre et des cendres un peu partout.

Avec un grognement de joie il mit la main sur les chaussures en croco qu'il s'empressa d'enfiller. Il retira ensuite sa chemise.

Se rendant compte qu'il puait la sueur il s'essuya les dessous de bras avec sa vielle chemise puis la jetta par terre. La chemise malodorante attéris aux pieds de Tsuki.
Ooka se passa alors une bombe entière du déodorant de Nara sous les bras.

Il revint torse nu vers le bar affichant son horrible cicactrice. Il trainait derrière lui deux chemises, l'une blanche avec un dragon, l'autre noire a col mao.

Ooka se servit un deuxième verre qu'il but cul-sec, il rota puis s'en servit un troisième qu'il posa en équillibre et ne tarda pas à renverser. Ooka grogna et essuya l'alcool sur ses chaussures avec la chemise blanche qu'il jetta ensuite dans un coin.

Avec un haussement d'épaule assymétrique Ooka enfila alors la noir. Il s'échina deux bonnes minutes sur les boutons avant de se tourner vers Tsuki.

"Tu veux bien me la boutonnés? J'arrive pas."

Ooka entendit alors Iruka tambouriner et les mots magiques "Pack de bière". Il hurla alors qu'il pouvait entrer, que la porte était ouverte!

Pour la première fois de sa misérable vie, Tsuki posait les pieds dans un appartement de riche. Elle regarda autour d'elle, attirée par tout ces meubles qui faisaient légèrement plus clean que les trucs qu'elle avait ramassés dans la rue. Pourtant, chez elle c'était plus décoré, il y avait pas mal de dessins et de couleurs, donc dans un sens elle n'enviait pas tellement la maison de Narabaname, mais tout de même... Ce canapé dans lequel elle s'affala était bien plus confortable que son clic-clac puant.

En prenant son verre de saké, la jeune femme regardait du coin de l'oeil Ooka. Il se sentait chez lui, lui au moins ! Elle but peu à peu son verre. Ce n'était pas le moment de se sentir mal après avoir trop vite avalé de l'alcool. Elle posa son verre sur une table basse à côté et se reçut la chemise puante de l'alcoolo tout aussi puant. Elle shoota dedans pour l'éloigner, mais le tissu ne bougeait pas, alors elle se décala au bout du canapé. Finalement, son propriétaire revint vers elle parce qu'il n'arrivait pas à s'habiller tout seul.

"Pff t'es qu'un incapable ! Allez viens... Ca craint... Qu'est-c'que j'fous là ..." marmonnait-elle visiblement lassée de boutonner la chemise que portait l'autre andouille.

"Allez voilà !"

Là, elle entendit une voix qui lui était familière derrière la porte et son coeur se serra.

*Oh non Iruka ! LE Iruka ? Mais il connaît Nara ? Mais ça fait combien de temps que je l'ai plus vu ? Rah j'ai une sale gueule !*

Passant des pensées à la parole, elle se mit à penser tout haut :

"Mon Dieu j'ai l'air d'une clocharde ! Faut pas qu'il me voie comme ça ! Vite ! Euh ! Merde !"

Elle se précipita dans la première cachette qu'elle trouva : un placard où en se pliant un peu, elle arrivait à rentrer. Un avantage de sa petite taille... Soulagée à l'idée qu'Iruka ne la verrait pas avec la sale gueule cernée qu'elle se payait depuis un bout de temps, elle pensa avec un sourire qu'elle pourrait peut-être écouter ce qui se disait.

Iruka était surpris d'entendre la voix d'Ooka s'élever derrière la porte, mais ne se posa pas de question. Au moins, la soirée promettait d'être drôle. Ooka et Nara étaient les personnes avec qui il avait le plus rigolé lorsqu'il pensait être déprimé. Suivant les dires de l'homme manchot, il ouvrit la porte et entra dans l'appartement.

*Fuckin'bourge.*

Que dire de plus. A chaque fois qu'il rentrait dans cet apparement, il se disait la même chose. Il vit alors Ooka, bien habillé... Du moins dans son style, Et Nara... Nara... Bah c'est Nara quoi ! un "fuckin'bourge" qui profitait de son pognon. Remarque, il aurait fait pareil à sa place. Bref, tentent d'ignorer ce léger détail, il sourit et leva le pack de bière au dessus de sa tête.

Soyez fiers d'accueillir en ce lieu le possesseur du Saint Graal !

Il rit un instant, plus nerveusement qu'autre chose et lança une canette à chacun d'eux.

Je suis surpris de vous voir ainsi. Vous sortez ce soir ? Boîte de nuit ? Si c'est le cas, je viens avec vous ! Bon, sinon, si vous voulez rester, ya du stock. Je suis venu en voiture, j'ai encore deux packs dans le coffre !

Et voila, encore un gens ... A la base, il devait aller se retourner la tête et draguer des greluches avec Ooka, et il se trainait maintenant le club des cas sociaux. 'Chier. Narabaname malaxa son chakra. Les canettes explosèrent, puis la bière commença a s'amalgamer. Toute la crasse se décolla d'Ooka, des meubles, de tout l'appartement de Narabaname jusqu'à former une boule gluante et puante.Un bon gros tas de morve bien pourri et bien foireux, qui ne pouvait naitre que dans l'esprit a moitié abruti parla célébrité de Narabaname.

"Muk no Jutsu ! Allez ramasis de trous du cul de tas de merde rachitiques, bougez vs gros culs surgonflés de mon salon et descendez dans ce connard de Parking ou je vous lime la gueuele ou shotgun, bande de putain de lavettes de merde ! Et toi, vieux prof pervers, tu prends Ooka dans ta cahouette moisie. Pis Tsuki aussi. J'veux pas qu'on me voit avec vous, tas de fientes !'

Le gros tas de morve se divisa en trois plus petits tas de morves qui tentèrent de repousser les gens vers la sortie, faisant voler en éclat la porte du buffet où se cachait Tsuki. Nara ouvrit la porte et fit un geste pour l'indiquer. Vous savez, ce genre de moulinet du bras. Le tout avec un grand sourire. Celui habituellement reservé aux "petits connards futur paraplégiques de merde" qui lui demandait un autographe.

"Et grouillez, bordel de putain de merde !"

Ooka, habillé comme un prince de pied en cape regarda le nouvel arrivé d'un air gourmand. Enfin surtout les bières. Il replia sa manche vide puis se saisit d'une bière juste avant que cette dernière explose. Ooka suivit les boules de crasses des yeux en grognant, puis sous les ordres de Narabaname il se traina à l'arrière du ravent d'Iruka.

Aussitôt affalé à l'arrière de la voiture il ouvrit une bière et s'alluma une cigarette.

"Hummm On va au Kaze c'est les cinq ans de la boîte. J'ai des invites grâces à mon agent. Alors même sapé comme un branque comme tu l'es ils te laisserons entrée. C'est en centre ville, t'a qu'a suivre la file de Cagole le Kaze sera au bout."

Ooka passa le reste du trajet à boire des bière et à fumer. Bientôt pris d'une irrépréssible envie d'uriner il hurla pour qu'Iruka s'arrète.

*Oh non Iruka va s'incruster ! Roh ! Merde... bon on va dire que j'espère qu'il va pas me capter... 'fin...*

Tsuki n'eut pas le temps de préparer un autre plan qu'elle entendit Nara délivrer son lot habituel de jurons et qu'elle sentit la porte du placard sur laquelle elle était appuyée se briser. Elle put alors apprécier toute la délicatesse de la technique de son collègue. Il faudrait qu'il lui apprenne, elle pourrait enlever la crasse de chez elle et la mettre .... sur le balcon de ses voisins par exemple. Mais ça se ferait plus tard, pour l'instant elle se contentait de sortir à la suite de Ooka dans un silence religieux. N'osant pas prendre place à côté d'Iruka elle s'assit à côté de l'alcoolique qui n'avait pas tardé à enfumer tout le monde. En s'étouffant un peu, elle reprit son portable, se destressant en empilant des briques.

*Faites qu'Iruka me parle pas... Me pose pas de question... Que Ooka me vomisse pas à la gueule... Que je batte mon record... Oh ouais ! Que je batte mon record !*

Tout en continuant à jouer d'une main, elle enleva la plage arrière pour attraper une des bières rangées dans le coffre. Les yeux toujours rivés sur son écran, elle essaya de déboucher la bouteille avec ses dents, mais résignée, elle la tendit à Ooka et lui demanda :

"T'peux me l'ouvrir ? Bois pas tout... D'ailleurs bois pas du tout, parce qu'après c'est dégueu."

Sans avoir eu le temps de dire "ouf", Iruka s'était retrouvé avec Ooka dans sa bagnole et son ancienne élève chouchoute, Tsuki. Il avait failli sursauté lorsqu'il l'avait vu sortir du placard chez Nara. Mis à part les cernes et une morosité frolant celle d'un cadavre, elle n'avait pas changé. Conduisant selon l'itinéraire décrit par Ooka, il ne pensait qu'à deux choses : l'espoir qu'Ooka ne dégueule pas sur le siège et son passé. Se rendant compte au bout d'un moment qu'il avait l'esprit embrumé, aussi bien par ses pensées nostalgiques que par la cigarette du manchot qui lui gonflaient les yeux tels des balles de ping pong injectées de sang, il ouvrit sa fenêtre en grand au bout de vingt minutes de trajet et s'arrêta au bout de trente pour que le manchot puisse pisser tranquillement sur le bord de la route. N'importe qui passant par là aurait pu croire qu'il venait de sortir de boîte. Tentant de ne pas essayer d'imaginer ce que ça serait à 6h du mat, il se tourna vers Tsuki qui jouait encore avec son portable, sa canette précédement ouverte par le manchot à ses côtés. Il tenta d'atirer l'attention de la demoiselle d'une manière rappelant un enfant trop timide.

Tsu... Tsuki ? Tu... Tu me fais la tête ? Tu n'as pas parlé depuis qu'on a pris la route. Je sais que je n'ai pas fait beaucoup d'effort non plus mais bon... Ca fait quand même une dixaine d'année et... ... Je suis content de voir que tu vas bien.

Il avat dit ça sincèrement. Il appréciait particulièrement la jeune fille. Il lui avait transmis la plus grande partie de son savoir. Avant la chute du monde ninja, il avait pensé faire d'elle sa disciple. Pour cette raison, il s'étaiot complètement ouvert à elle. Ses reflexion, ses craintes, tout. Plus que ce qu'il n'avait pensé pouvoir donner. La revoir était pour lui un soulagement et une joie incomensurable. Puis il repensa qu'ils n'étaient pas seuls.

HEY, OOKA ! Tu nous pisses un lac ou quoi ? Me dit pas que t'arrives déjà plus à te souvenir où se trouve ta braguette !

Ooka ouvrit la bouteille de Tsuki avec ses dents avant qu'enfin Iruka songe à s'arreter sur le bord de la route.
Ooka tituba alors dehors, ouvrit sa braguette et se laissa allez avec un soupir d'aise.

Lorsqu'Iruka Ooka ne répondit pas tout de suite. Puis Il parla en refermant sa braguette.

"Nan.... Mais j'ai des pompes en crocos et je veux pas pisser d'ssus. Bon allez roule on est plud qu'a deux minutes."

Arriver au Kaze Ooka traina Iruka et Tsuki le long de la file d'attente et rejoignit Nara. Il fit la bise au videur, genre je viens souvent ici et je connais tout le monde. Le videur, un ancien ninja de Suna acceuillit Ooka avec un sourire.

"Sont avec moi, j'ai trois invitations et moi je suis un habitué ça marche?"

Le Kaze. Antre de la débauche et de la luxure. A ce qu'il parait, on pouvait assouvir six des sept péchés capitaux. Voir huit. 'Fin bref, c'est un lieu dans lequel aucune personne sensée ne voudrait entrer. Et, heureusement pour les patrons de la boite, ces gens étaient de plus en plus rares. Narabaname était arrivé bien avant les trois clampins, s'autorisant a dépasser les limitations grâce a son statut de star.

Une fois entré, ayant mis un grand vent au videur qui voulait une bise ("Non mais casse toi ribaude, ou j'te vide comme une vielle sardine a la merde !"), Narabaname entra et alla s'installer a une table au fond. Seigneur qu'il avait horreur de ce genre de lieux. Plein de gens pas intéressants, cons comme des ... Rempli de cruches siliconées, de "beaux gosses" a la virilité dépassement difficilement celle d'un rat femelle. Bref. Mais bon, ses agents avaient dit que c'était bon pour ses affaires.

Malheureusement, Narabaname ne put rester en mode stealth assault assassin Ninja. Un banc de morue l'assaillit, suivies de près par leur maquereaux. l'idée de tous les tuer sans aucune autre forme de procès vint a Narabaname, rapidement contrée. En effet, s'il les tuait ainsi, il en aurait un, de procès. et oui, dans ce putain de nouveau monde, on avait pas le droit d'assassiner les gens comme cela. Putain de décadence. Le ton monta, et Narabaname préféra battre en retraite vers ses amis.

"Vous entendez ça ? Il parait que je suis malpoli ! Qu'est-ce que vous en pensez bande de trous-du-cul baveux et suitant de merde ?"

Narabaname s'échoua a leur table et retira ses lunettes de soleil. Effectivement, il ne faisait pas nuit dans la boite.

Alors que Ooka venait de sortir pour se soulager, Tsuki commença à prendre une gorgée de bière et manqua de tout recracher quand elle entendit qu'Iruka pensait qu'elle le boudait. Elle en fut même déconcentrée un instant de son jeu et comme c'était une histoire de rapidité, ces trois secondes furent fatales. Elle posa tout ce qu'elle tenait et commença à s'étouffer, répondant une fois calmée :

"Non ! Je te fais pas la tête ! P...pardon... Moi aussi ça me fait plaisir. Bref... mais j'aurais préféré avoir l'air plus... plus... avec la Volonté du Feu quoi !"

Finalement elle se tut, ayant un peu honte de sa tête d'enterrement et de sa vie de démotivée. Puis Ooka revint, puis ils arrivèrent au Kaze. Y avait du monde, c'était un des trucs qu'elle n'avait jamais supporté qui lui étaient restés. Puis ils entrèrent et là, Tsuki comprit encore moins ce qu'elle faisait là. Il y avait vraiment trop de gens, et trop de gens bizarres ! Quand ils purent s'installer, elle se tassa comme elle pouvait au fond de sa chaise et ramena ses genoux contre elle, essayant de faire abstraction de tout ce qui l'entourait. Puis Narabaname se pointa.

"Hein ? Malpoli ? Euh... Ouais ouais..." répondit-elle, l'air absent.

*Bon, il me faut un truc à boire, parce que je vais pas supporter longtemps cette ambiance...*

A défaut d'avoir un verre devant elle, elle commença à tripoter son portable mais il s'éteignit tout de suite après avoir affiché son triste message "Batterie Faible". Elle lança un "fais chier !" avant de se replonger dans son silence habituel.

La suite s'était parfaitement bien passée. Il s'était garré entre deux voitures ultra-serrées, avait vu Nara insulter les gens, avait remarqué la piste de danse bondée de gens, les sièges eux aussi blindés et une musique qui pète les tympans dans une odeur âpre de sueur et d'alcool. Certains diraient juste une boîte de nuit, et ils n'auraient pas tord. Bref, Iruka végétait donc sur un siège avec un verre de morito, et un autre, puis un troisème et peut être encore deux autres pour la route... Enfin, c'était un Iruka quasiment déchiré mais pas qui s'approcha de Tsuki avec une formibable haleine de citron et de menthe. Malheureusement, ses pensées respiraient moins l'extérieur et la verdure ; il n'était pas dit qu'il se souvienne de grand chose le lendemain, et c'était peut être effectivement ce qu'il recherchait. Ce fut donc dans un élan de courage qu'aucun ninja de son temps ne lui aurait connu (ormis sous l'influence démoniaque et totalement dévotive de la volonté du feu).

Tsu... TsukiiiIIIIIII ! Comme ça fait super trop longtemps qu'on s'ennuie... tu... nous bien danser ?!

Quelle phrase éloquante digne des plus grands ouvrages littéraires. Iruka était il un Picasso des mots ? Pas du tout. Juste un homme blasé, un travailleur aigri, un professeur desespéré, ayant connu désillusions sur désillusions. Il espérait juste s'amuser, sortir de sa torpeur et pour cela, l'alcool l'avait bien aidé. Il s'était désormais levé et tendait une main à l'ex ninja en bougeant tant bien quemal sur la musique qui lui parvenait. Comme s'il n'était pas assez louche, il pensa nécessaire d'en rajouter une couche.

Je me suis toujours demandé coment tu dansais !! Parait que ce sont celles qu'on attend le moins qui dansent bien ! Moi j'danse... pas bien, mais j'danse ! Ouais moi j'bouge mon corps sur la musique !! Viens bouger Tsukiii !!!!!

C'était une soirée plus que géniale. Le patron avait fait travailler ses plus belles filles et plus beaux gars pour que la fête des 5 ans soit plus que mémorable. Évidemment, Yuuki faisait parti du lot, et devait servir l'alcool à flots pour satisfaire les milliers de clients dans la place. En voyant tous les gens présents, elle se frotta les mains à l'idée de tout le pourboire qu'elle ferait avec cette soirée. Elle avait l'intuition que ça allait être extrêmement payant ce soir. Tant mieux, on a jamais assez d'argent dans la vie.
Entre deux clients, elle reconnu Ooka, qui était un habitué de la place. Non pas qu'elle l'aimait en particulier ou autre. Simplement parce qu'il buvait beaucoup et qu'il apportait beaucoup d'argent. C'est donc avec empressement qu'elle et sa tenue outrageusement indécente se frayèrent un chemn au travers de la foule pour aller voir son client préféré.

« Ooka! Mon petit chaton! Comment va? » lui cria-t-elle en lui donnant un baiser sur la joue ainsi qu'une accolade des plus aguicheuses.
« Tu me présente tes copains mon chéri? » dit-elle, regardant les gens en souriant. Sauf Tsuki. Parce que les filles sont toujours jalouses de Yuuki, et puis, elle ne sont jamais payantes.

Elle regardait donc les gens présents, surtout Nara qu'elle connaissait pour l'avoir vu a la télévision. Et eux, ils allaient voir la jolie jeune femme tout sourire....

Ou bien son énorme poitrine siliconée, ça dépend.